Les oxydants thermiques DEC.XTO™ ciblent principalement les composés organiques volatils (COV) présents dans les flux d’air industriels. Ces polluants, généralement composés d’hydrocarbures, sont soumis à une combustion thermique qui les convertit, par oxydation chimique, en dioxyde de carbone (CO₂) et en vapeur d’eau (H₂O).
Pourquoi choisir DEC pour des solutions d’oxydation thermique ?
DEC propose une technologie d’oxydation thermique de pointe pour le contrôle des émissions de COV, s’imposant ainsi comme un leader mondial des solutions industrielles durables. Ses oxydants thermiques directs, catalytiques et régénératifs assurent une efficacité de destruction des COV inégalée, garantissant la conformité aux réglementations environnementales les plus strictes.
Qu’il s’agisse d’un système sur mesure pour le traitement des COV ou d’un oxydant thermique régénératif à haut rendement destiné à réduire les coûts d’exploitation, les conceptions innovantes de DEC optimisent à la fois les performances et les économies d’énergie.
Le groupe propose la solution la plus adaptée pour le contrôle des émissions de COV et démontre comment ses technologies peuvent transformer durablement toute stratégie de gestion des émissions.
Solutions complètes d’oxydation thermique pour le contrôle des COV
DEC propose une gamme complète d’oxydants thermiques conçus pour répondre aux besoins spécifiques de contrôle des émissions de COV :
DTO ™ • Oxydateur thermique à feu direct :
Découvrez les oxydants thermiques utilisés pour le contrôle des COV et le fonctionnement des oxydants thermiques à feu direct dans les applications à haute teneur en COV.
RTO ™ • Oxydateur thermique régénératif :
Explorez les avantages de l’oxydation thermique régénérative en matière d’émissions, d’efficacité énergétique, d’économies et de réduction des émissions. Investissez dans un oxydant thermique régénératif à haut rendement ou conforme à la réglementation sur les COV, avec des services de maintenance adaptés.
CTO ™ • Oxydateur thermique catalytique :
Évaluez l’efficacité des oxydants thermiques catalytiques pour les COV, leurs avantages et leur capacité à réduire les émissions.
Les solutions DEC, telles que sa technologie avancée et sa page dédiée à la réduction des COV, garantissent conformité et efficacité, tout en offrant différents types d’oxydateurs thermiques adaptés à la réduction des COV et à leurs performances.
Réaction d’oxydation
L’air chargé de COV provenant du procédé est aspiré dans le système d’oxydation via le système de ventilation (V-1), puis traverse une ou plusieurs chambres de combustion. Les COV sont chauffés jusqu’à la température d’oxydation et sont transformés en gaz selon la réaction suivante :
COV (C x H y O z ) + O 2 + énergie thermique = CO 2 + H 2 O + (CHALEUR)
L’excès de chaleur, lorsqu’il est disponible, est généralement récupéré pour préchauffer le flux SLA, réduisant ainsi le besoin d’« énergie thermique » supplémentaire. Cette énergie est généralement fournie par du gaz CH₄ (méthane), du GPL, du H₂, ou alternativement par des réchauffeurs électriques. Si l’excès de chaleur est généré par l’oxydation des solvants, un système de récupération d’énergie est nécessaire. Les applications typiques incluent le chauffage de l’air pour les sécheurs, la production de vapeur, le chauffage des fluides caloporteurs, ainsi que le chauffage de l’eau, qu’elle soit industrielle ou sanitaire.
Gaz à effet de serre (GES) et sous-produits
Un oxydant transforme les polluants en produits secondaires présentant un impact environnemental réduit. Toutefois, il convient de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées lors du choix d’un oxydant pour le traitement des composés organiques volatils (COV). La quantité de GES produite par un oxydant thermique dépend de plusieurs facteurs : le type et la concentration des COV à traiter, la quantité de combustible nécessaire pour alimenter la réaction d’oxydation, ainsi que la configuration du procédé d’oxydation retenue.
Tout oxydant thermique est confronté, de manière partielle ou complète, aux problématiques suivantes :
- Émission de COV (= oxydation non complète) ;
- Émission de CO2 (= GES, taxation possible) ;
- Émission de CO (= GES, oxydation non complète) ;
- Émission de NOx (= oxydes d’azote, résultant de la présence de N2) ;
- Émission de N2O (= protoxyde d’azote) ;
- Émission de dioxines et de furanes (en raison d’éventuels composés chlorés et des températures de fonctionnement) ;
- Émission à haute température (causée par une récupération incomplète de l’énergie thermique).
Ces émissions contribuent au changement climatique et doivent être prises en compte dans l’évaluation de l’impact environnemental global du système.
Les oxydants thermiques nécessitent généralement une quantité importante d’énergie pour fonctionner. Lorsque cette énergie provient de sources non renouvelables ou à forte intensité carbone, elle accentue l’impact environnemental global et peut neutraliser les bénéfices liés à la réduction des émissions de COV.
Dans les cas où le flux de COV peut être récupéré et réutilisé directement sur site, l’utilisation d’une technologie d’oxydation est généralement déconseillée. Il est alors préférable de mettre en œuvre un système de récupération de COV, tel que les unités de récupération de solvants DEC.SRU™, qui constituent une solution plus écologique et s’inscrivent dans une stratégie de décarbonisation durable.
Cependant, dans certaines situations, l’oxydation thermique peut représenter la seule option techniquement viable. Cela s’applique notamment lorsque le flux de COV est trop complexe pour être récupéré, ou lorsque la concentration de solvants est trop faible pour justifier économiquement ou écologiquement une récupération. Dans ce contexte, la technologie d’oxydation permet une destruction sûre et efficace des COV. Le choix de la technologie de réduction des COV doit être réalisé au cas par cas, en fonction des caractéristiques spécifiques du flux traité, tout en intégrant les considérations environnementales, économiques et les principes de l’économie circulaire.