Marco Emballages en quelques mots
L’entreprise Marco Emballages a été fondée par la famille Vanden Plas en 1965 dans le nord de la France. À l’origine, elle s’est spécialisée dans la fabrication de fournitures à destination de l’hôtellerie (sets de table, toques, etc.). La société valenciennoise a par la suite développé son activité vers d’autres horizons.
C’est à la fin des années 1990 qu’elle se tourne vers la fabrication de sacs pour les boulangeries. En parallèle de cette nouvelle activité, Marco Emballages est rachetée par Marc Goddyn en 2002. Dans la foulée, une première ligne de production d’occasion est déployée au sein de l’entrepôt, afin que l’entreprise puisse se lancer sur le marché des impressions en quadrichromie, sur les sacs boulangers dans un premier temps.
Dans les années qui ont suivi, Marco Emballages a continué à travailler dans la fabrication de sacs, tout en diversifiant sa clientèle. Outre la boulangerie et l’hôtellerie, la société travaille aujourd’hui auprès d’acteurs de la restauration rapide, de professionnels de la santé, mais aussi et surtout auprès d’agences de communication pour qui elle conçoit des sacs publicitaires.
Nicolas Goddyn qui a repris l’entreprise familiale en 2021 est aujourd’hui à la tête d’une entreprise en pleine expansion, qui exporte son savoir-faire partout en Europe, mais également hors continent.
Fabrication et impression de sacs papier : répondre à des besoins en constante évolution
Afin d’assurer la production et l’impression de ses sacs papier, Marco Emballages s’est tournée vers PBH et la société Garant. En 2012, elle passe commande d’une ligne de production flambant neuve. Celle-ci est constituée :
- d’une machine de fabrication de sacs Matador
- d’une imprimeuse flexographique Linaflex équipée d’un système barboté.
Pour l’entreprise, il s’agit d’un premier tournant. D’après Nicolas Goddyn, cet investissement leur a permis de se propulser dans des volumes industriels sur les marchés publicitaires. Il se souvient : « C’est grâce à ces machines que nous en sommes arrivés là aujourd’hui et que l’on a pu développer notre activité. On a gagné en productivité et en réactivité. Ce sont des machines hyper productives, les changements de formats se font tout seuls, bref, ce n’est que du bonheur ! ».
Alors en pleine croissance, Marco Emballages poursuit son développement et passe commande de deux nouvelles lignes de production entre 2015 et 2019. Lorsque la société basée à Saint-Python fait le choix d’installer une nouvelle machine Linaflex dans son entrepôt au cours de l’année 2021, elle décide sur les conseils de PBH d’opter pour un modèle avec système de chambres à racles intégré.
Cette évolution répond à un triple besoin de Marco Emballages :
- faire face à un besoin croissant en matière de production de sacs
- gagner en flexibilité pour des commandes qui impliquent un délai de production très court
- assurer une meilleure qualité d’impression
Rétrofit : pourquoi avoir décidé de passer d’un système barboté aux chambres à racles ?
En parallèle de l’installation de la dernière machine Linaflex s’est posé la question du rétrofit de la première imprimeuse flexographique achetée en 2012. Active depuis presque 10 ans, les cylindres en inox montraient des signes d’usure importants. Il a donc fallu choisir entre repartir sur un système barboté ou l’installation de chambres à racles.
Historiquement, Marco Emballages avait toujours privilégié les systèmes à barbotage. « On faisait beaucoup de tons Pantone. Cela signifie qu’à chaque changement de série, il fallait tout nettoyer. Mais à l’époque, investir dans des chambres à racles pour changer de couleurs toutes les 2 heures aurait été contreproductif. On allait perdre un temps phénoménal par rapport à du barboté. »
Toutefois, ce constat n’était plus forcément d’actualité en 2021. Ainsi, plusieurs éléments ont fait pencher la balance vers le choix du rétrofit :
- l’entreprise s’est rendu compte que 75% de ses volumes se faisaient en impression en quadrichromie ;
- Nicolas Goddyn s’est dit « très agréablement surpris par le niveau de qualité atteint avec un système de chambres à racles » ;
- le système barboté est plus salissant et nécessite des temps d’arrêt plus réguliers pour effectuer un nettoyage intermédiaire sur la machine ;
- le système de chambres à racles permet d’économiser une plus grande quantité d’encre tout en augmentant la cadence de production.
Rétrofit Flexoart : quand installation rime avec adaptation
Une fois la décision prise, Marco Emballages est entrée en contact avec PBH et Flexoart – leader sur le marché des chambres à racles flexo – pour mettre en place l’installation du rétrofit. « Le projet a été très bien ficelé et il n’y avait rien à redire sur l’étude technique. Mais on ne peut pas dire que tout se soit vraiment déroulé comme prévu ! » se rappelle Nicolas.
Marco Emballages fermant trois semaines en août, il avait été convenu de procéder à l’installation des boîtes à racles dès la réouverture. Cependant, le technicien chargé du rétrofit ayant contracté le virus de la Covid-19 quelques jours avant l’intervention, il a fallu s’adapter au plus vite pour ne pas laisser la machine à l’arrêt. Il a donc été décidé de mettre en relation Marco Emballages – qui avait déjà reçu le nouveau matériel à installer – avec un technicien à distance.
Finalement, le rétrofit a pu être réalisé sans encombre. « La notice fournie et la simplicité du matériel ont fait que tout a roulé tout seul. Qui plus est, on a pu se baser sur la ligne commandée quelques mois plus tôt pour assurer le montage sur ce rétrofit. ».
Aujourd’hui, le directeur de Marco Emballages se dit très satisfait de la modification effectuée sur sa première Linaflex. Il affirme d’ailleurs que si une nouvelle ligne de production devait être commandée dans les prochaines années, il opterait à coup sûr pour un système à racles Flexoart !